jean fourastie

Dans Valeurs Actuelles du 30 avril 2020, Michel Gurfinkiel parle du « miracle » français qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale, alors que tout était détruit. Son article s’intitule « Quand la France remonte de l’abîme ». Il affirme :

« En 1949, l’économiste Jean Fourastié publie le Grand Espoir du XXe siècle, un essai où il promet à la France de rattraper le niveau de vie américain. En 1974, quand s’achèvent ce que le même Fourastié qualifiera rétrospectivement de « Trente Glorieuses », la France est redevenue une puissance de premier plan, qui maîtrise le nucléaire, l’espace, les industries d’armement, l’automobile, l’aéronautique, la distribution, sans oublier les secteurs traditionnels comme l’agriculture, le luxe et le tourisme. »

 

Sans faire référence aux raisons qui ont poussé Jean Fourastié à le prédire, Michel Gurfinkel attribue ce « miracle » au « capital immatériel », c’est-à-dire au niveau scientifique et culturel et au savoir-faire des Français, mais aussi à la confiance en l’avenir qu’engendre l’alliance atlantique et à l’environnement du « monde libre », à la tradition administrative et à l’armature des services publics.