Actualités d'Alfred Sauvy
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Michel Tardieu
Alors que l’inflation est un mal jamais totalement disparu, Il importe de considérer ce livre d’Alfred Sauvy publié en 1976 chez Calmann Lévy. L’auteur traite précisément du couple chômage, inflation, maux qui d’antidotes sont devenus complices cumulant leurs effets malsains.
Une ode aux créateurs de richesses
Sauvy y dénonce les dogmes et les propos extrémistes de politiques en mal de vision, les contresens par manque d’éclairage au-delà du visible immédiat qui seul retient l’attention. La plupart des pensées et analyses de Sauvy, fondées sur des données objectives démographiques et un éclairage de faits et chiffres, se révèlent confirmées et justes la plupart du temps, y compris 50 ans après. Ainsi ce livre plein de bon sens résonne avec force face aux problèmes et débats d’aujourd’hui, comme si rien n’avait changé sauf en pire.
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Gérard Vallverdu
Le réseau des Cadres Catalans de Paris, Perpignan, Montpellier et Toulouse, a créé et décerne chaque année le Prix Alfred Sauvy qui perpétue la mémoire d’Alfred Sauvy, né à Villeneuve-de-la-Raho et ancien Président d’honneur des Cadres Catalans.Ce Prix, lancé en 1999, récompense annuellement un projet d’activité nouvelle et innovante et permet à une entreprise de s’implanter durablement dans l’économie des Pyrénées-Orientales. L’entreprise doit, en priorité, générer des retombées économiques dans le département, que l’entrepreneur soit, lui-même, catalan ou non. L’originalité du projet et son impact économique et social, en particulier la création d’emplois, sont déterminants, quelque soit le domaine d’activité
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Jacques Bichot
Statisticien, économiste et démographe, Alfred Sauvy était particulièrement qualifié pour parler de la question des retraites et ses leçons sont toujours d’actualité. Pour lire l'article publié par Jacques Bichot dans le Monde du 7 avril 2017, cliquez ici.
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Jean Pierre Baux
Bernard Maris, écrivain, économiste, chroniqueur sur France Inter et pour Charlie Hebdo. On lui doit de nombreux ouvrages parmi lesquels : L'homme dans la guerre (Grasset) et Houellebecq économiste (Flammarion). Il nous a envoyé son texte le 2 janvier et a été assassiné le 7 janvier 2015 lors de la conférence de Rédaction de Charlie Hebdo
Lire la suite : Ou l'on...
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Edito du journal l'expansion
On le sait depuis Alfred Sauvy : le malthusianisme entraîne un pays sur la pente du déclin. Il engendre le refus de l'avenir, la peur de l'innovation. faire des enfants est vital pour qu'une nation conserve sa puissance ...
Paru dans l'Expansion de février 2016
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Jacques Bichot
Conformément au théorème de Sauvy, nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations vieillesse mais par nos enfants. Pour lire l'article paru dans Economie matin du 24-04-2015
Lire la suite : Inquiétante...
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Natacha Polony
Dans une chronique du Figaro datée du 4/5 octobre et consacrée à la défense de la politique familiale, Natacha Polony cite les analyses d'Alfred Sauvy sur deux points :
- la politique familiale n'est pas une politique sociale, elle a pour but de soutenir la démographie
- C'est sur le deuxième enfant que doit porter l'effort de la puissance publique, car c'est le moment ou les classes moyennes hésitent à franchir le pas pour des raisons économiques.
Paru dans le Figaro du 4/5 octobre 2014
Lire la suite : Quand la...
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Pierre Bezbakh
Pierre Bezbakh cite l'ouvrage d'Alfred Sauvy : Histoire économique de la France entre les deux guerres, d'Alfred Sauvy, Economica, 1984 à l'appui de son article sur l'action de Pierre Laval pour mener une politique déflationniste afin d'essayer de rétablir la compétitivité des produits français.
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Paru dans le Monde du 3 octobre 2014
Lire la suite : Pierre Laval...
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Michel Godet
Plus de trente ans après sa publication, l'ouvrage d'Alfred Sauvy : "La machine et le chômage" reste d'une étonnante modernité. Son optimisme nous rassure car, pour lui : « Il existe toujours une solution de plein emploi. »
Paru dans la revue population et avenir de septembre-octobre 2014
Pour lire l'article, cliquez ici
Lire la suite : Emploi,...
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Pierre Bezbakh
Pierre Bezbakh cite en appui de son article l'ouvrage d'Alfred Sauvy : Histoire économique de la France entre les deux guerres. Economica, 1984.
Paru dans le supplément histoire du journal le Monde du 5 juillet 2014
Lire la suite : La grande...
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Jacqueline Hecht
Deux allusions à Alfred Sauvy : celle de Jean Pierre Robin dans le Figaro du 6 mai 2014 ; et plus inattendue, celle de Jacques Tati dans la présentation de son film, Trafic relevé par le commentateur d'une chaîne de télévision le 28 mai 2014.
Lire la suite : Quelques...
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Michel Godet
« La rigidité éliminatoire qui résulte par exemple du salaire minimal peut être compensée par une prime ou subvention accordée, soit au travailleur reconnu partiellement inapte, soit à l'entreprise pour la dédommager d'accorder le salaire minimal aux travailleurs sous productifs. »
Paru dans le Monde du 8 avril 2014
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Michel Godet
Plus de trente ans après sa publication, le célèbre ouvrage d'Alfred Sauvy « La Machine et le chômage » (Dunod, 1980) reste d'une étonnante modernité. Son optimisme nous rassure car, pour lui « il existe toujours une solution de plein emploi » ...
Paru dans les Echos du 13 février 2014
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Jacques Bichot
La retraite à la française est-elle une pyramide de Ponzi qui ne dit pas son nom ? Par Jacques Bichot qui cite Sauvy : "nous ne préparons pas nos retraites en cotisant pour nos aînés, mais en élevant des enfants"-
Paru le vendredi 30 août 2013 05:59 Economie Matin
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Jacques Bichot
Forum Jacques Bichot : Retraites tout reste à faire -: Le théorème de Sauvy est la proposition la plus certaine de toute la science économique : "Nous ne préparons pas nos retraites par répartition en cotisant pour nos aînés, mais en éIevant des enfants".
Paru dans La Croix le 2 septembre 2013
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Jacques Bichot
Comme le disait Alfred Sauvy, "Nous ne préparons pas nos retraites par nos cotisations, mais par nos enfants. Donc si chacun veut avoir une retraite, il doit contribuer à financer l'investissement dans la jeunesse". Cette phrase sert d'exergue à la tribune publiée par Jacques Bichot
Paru dans le le Figaro le 3 juin 2013.
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Jean Pierre Robin
L'hexagone connait depuis 30 ans le chômage de masse, une spécificité française qui n'a rien à voir avec la crise internationale de 2008
Paru dans Le Figaro du 4 mars 2013
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Jean Pierre Robin
Le déluge des chiffres approximatifs qui s'abat quotidiennement sur les français et le jargon des ministres nuisent gravement au climat
Paru dans Le Figaro du 11 mars 2013
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Jean Pierre Robin
Dans sa chronique : "En France, le chômage est bien pire que durant la dépression des années 30", Jean Pierre Robin fait référence à l'impact négatif de la réduction de la semaine légale de 48 heures à 40 heures en 1936.
Paru dans le Figaro du 5 mars 2013
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Jean Marc Daniel
Selon l'économiste, le chômage prétendu naturel est la conséquence des blocages psychologiques qui entretiennent une dévalorisation implicite du travail, par le culte des loisirs et une demande de la réduction de la durée du temps de travail
Paru dans le Monde du 13 novembre 2002
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catherine cyrot
Ce démographe jugeait inéductable la fermeture des usines, signe selon lui d'une réorientation de l'activité vers les services. Dans la France des années 70 qui peurait la mort de sa sidérurgie, le propos était iconoclaste, il l'est toujours.
Capital mai-juin 2012
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Gérard François Dumont
La science de la population a bénéficié au XXe siècle de deux très grands maîtres : Adolphe Landry (1874-1956), le père de la « transition démographique », et Alfred Sauvy (1898-1990), qui a assis la démographie en tant que discipline incontournable. Ces deux maîtres ont longtemps travaillé ensemble, tout en appartenant à deux générations différentes. Doit-on considérer qu’il existe entre eux une filiation spirituelle ?
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Anita Hirsch
Je n'ai jamais été la collaboratrice d'Alfred Sauvy, mais son auditrice privilégiée. J'en ai retiré beaucoup de joie, et quelque orgueil, celui de lui avoir épargné un peu de temps.
En était-il conscient? Je l'ignore. Il ne me l'a jamais dit. Mais, parfois, celui que j'ai toujours appelé «Monsieur», me tutoyait. Je savais alors qu'il n'était pas mécontent de sa «documentaliste».
Anita HlRSCH
In: Population, 47e année, n°6, 1992 pp. 1393-1396.
doi : 10.2307/1534073
Pour lire le document : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1992_num_47_
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Anita Hirsch
Dans 30 ans les jeunes maghrébins devront ils aider les vieux européens à survivre ?
Paru dans le Monde du 23 - 10 - 1987
Pour lire l'article, cliquez ici
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Actualités de Jean Fourastié
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Jean Pierre Chamoux
Le professeur Daniel Cohen s'est éteint à Paris le 20 août 2023, à l'âge de 70 ans. Au delà des hommages multiples qui prouvent que cette forte personnalité laisse une oeuvre importante, je tiens à souligner surtout que notre Comité a bénéficié, depuis sa création, de ses encouragements et de son concours : pour entretenir la mémoire de Jean Fourastié ; et pour en prolonger l'oeuvre !
Lire la suite : DANIEL COHEN...
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Odile nave pour le bulletin de la CFDT de l'Essonne
Ce court article publié dans le bulletin de la CFDT de l'Essonne a attiré notre attention.
Il reprend les principaux éléments de la biographie de Jean Fourastié, puis présente avec clarté les avancées des trente glorieuses.
Pour lire l'article
Lire la suite : Ils ont vécu...
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Jacqueline Fourastie
Citons-en quelques uns, postés sur Internet depuis 2019 :
En février 2020, dans Contrepoints, ont été publiés trois articles de Johan Rivalland sur « Les conditions de l’esprit scientifique » de Jean Fourastié ; ils complètent les nombreux articles de contrepoints consacrés à Jean Fourastié, aujourd’hui réunis dans un dossier.
Le 7/08/2019, dans Philonomist, un article de Jean Laurent Cassely, dont le titre est : « Le Grand Espoir du XXe siècle, avec ce livre, l’économiste Jean Fourastié avait tout prévu… ou presque ».
Le groupe « Solidarité et Progrès » s’intéresse depuis longtemps à Jean Fourastié et a publié récemment des vidéos sur son oeuvre.
Lire la suite : Articles et...
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Jacqueline Fourastié
La thèse de Maxime Izoulet, en préparation, utilise et prolonge la pensée de Jean Fourastie : L’auteur part, comme Jean Fourastié, de l’histoire de la comptabilité et notamment de l’importance de la comptabilité en partie double pour le calcul du profit.
Lire la suite : La crise du...
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Jacqueline Fourastié
Dans l’interview qui fait la Une de Télérama du 27 mai 2020, Daniel Cohen a eu de nouveau l’occasion de parler de sa vision et de ses interrogations sur l’après confinement. Il espère des changements dans les hôpitaux et les universités, mais il invoque à nouveau Jean Fourastié qui prévoyait une civilisation tertiaire, à faible croissance, plus humaine. Il craint que la recherche de croissance à tout prix, à travers le numérique, seul moyen d’augmenter la productivité et de continuer la croissance, ne fasse pas de nous les esclaves d’algorithmes au service d’Amazon ou Netflix… Mais que nous redécouvriront la nécessité de nous occuper des personnes, l’humanisation qu’espérait Jean Fourastié.
« Quand le virus aura disparu […] je crois que nombreux seront ceux qui refuseront de s’entasser dans les transports en commun pour se retrouver dans des open spaces où ils travailleront en ligne »
Lire la suite : « Sauver des...
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JACQUELINE FOURASTIE
Dans le Figaro du 8 avril 2020, Claude Sicard, économiste industriel, fondateur de OCS Consultants, a fait paraître un article intitulé : « Comment une mauvaise lecture de Jean Fourastié a conduit la France à l’erreur de la désindustrialisation ».
Claude Sicard rappelle que Jean Fourastié a contribué à la formation de nos élites, par ses enseignements à l’Institut d’Etudes Politiques et à l’ENA et que beaucoup de ses élèves se sont trouvés aux commandes de notre pays après les Trente Glorieuses… Il pense que ces élèves n’ont retenu de la théorie des trois secteurs, énoncée par Fourastié depuis 1949, que le fait que la population active du secteur secondaire, dans un pays plus développé, devrait diminuer au profit du tertiaire.
Lire la suite : Claude...
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JACQUELINE FOURASTIE
Dans Valeurs Actuelles du 30 avril 2020, Michel Gurfinkiel parle du « miracle » français qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale, alors que tout était détruit. Son article s’intitule « Quand la France remonte de l’abîme ». Il affirme :
« En 1949, l’économiste Jean Fourastié publie le Grand Espoir du XXe siècle, un essai où il promet à la France de rattraper le niveau de vie américain. En 1974, quand s’achèvent ce que le même Fourastié qualifiera rétrospectivement de « Trente Glorieuses », la France est redevenue une puissance de premier plan, qui maîtrise le nucléaire, l’espace, les industries d’armement, l’automobile, l’aéronautique, la distribution, sans oublier les secteurs traditionnels comme l’agriculture, le luxe et le tourisme. »
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Catherine Cyrot
Daniel Cohen, professeur à l’Ecole d’économie de Paris et directeur du département d’économie à l’Ecole Normale Supérieure, poursuit ses réflexions sur l’économie numérique, en analysant les effets de la pandémie de Covid-19, par un article de la revue Alternatives Economiques du 19 avril 2020.
Dans son dernier ouvrage, "Il faut dire que les temps ont changé", il repartait de la prédiction de Jean Fourastié selon laquelle nos économies allaient quitter le travail de la terre et de la matière, le "primaire" et le "secondaire", pour s'occuper de l'homme lui-même, pour entrer dans une économie de services ou le face à face est essentiel : aide à la personne, enseignement, santé, tourisme, …
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Jean Pierre Chamoux
Un séminaire de recherche organisé par la Toulouse Business School et le Comité Jean Fourastié a eu lieu à Toulouse le 25 juin dernier sous le titre : Growth & Structural Change A workshop by Toulouse Business School and the Comité Fourastié, Croissance & Changement Structurel. De nombreux modèles ont été présentés, mais le thème principal provenait d’une affirmation de Jean Fourastié : la croissance est due au progrès des techniques de production : il faut moins de travail humain qu’au siècle dernier pour produire des automobiles, des vitres ou des produits manufacturés et aussi pour cultiver le blé ou la plupart des produits agricoles… Il en est résulté une forte croissance de la production dans tous les pays mais pas forcément simultanément ; la population s’est déplacée du secteur agricole au secteur industriel et ensuite vers le tertiaire… Mais le tertiaire n’est pas l’objet, dans son ensemble, du même progrès technique : la civilisation tertiaire à laquelle on aboutit n’aura plus la même croissance ; c’est la «stagnation séculaire»…
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JACQUELINE FOURASTIE
Growth & Structural Change:
A workshop by Toulouse Business School and the Comité Fourastié
/Croissance & Changement Structurel :
Journée d’étude organisée par TBS et le Comité Fourastié
Participants : Alain ALCOUFFE (University of Toulouse Capitole), Antonin BERGEAUD (Banque de France), Regis BOULAT (Université de Haute Alsace), Jean-Pierre CHAMOUX (Université René Descartes, Paris V ; Président du Comité Jean Fourastié, Jacqueline FOURASTIE (CNAM, Comité Jean Fourastié), Jean-Luc GAFFARD (Université de Nice Sophia Antipolis ; OFCE) ; Elie GRAY (Toulouse Business School, Université de Toulouse) ; André GRIMAUD (Toulouse School of Economics, University of Toulouse Capitole) ; Maurizio IACOPETTA (Skema Business School; OFCE) David LE BRIS (Toulouse Business School, Université de Toulouse); Pietro PERETTO (Duke University)
Nous publions les communications qui nous ont été communiquées : celle de Régis Boulat et celle de Jacqueline Fourastié.
Lire la suite : Séminaire de...
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Jacqueline Fourastié et Catherine Cyrot
Daniel Cohen, "Il faut dire que les temps ont changé", chronique (fiévreuse) d'une mutation qui inquiète, Albin Michel, 2018.
Jean Fourastié, dès 1949, prévoyait le progrès des Trente glorieuses et avertissait qu’industrie et agriculture produiraient davantage avec moins de travailleurs ; l’économie serait tertiaire, peu génératrice de croissance. Avec des loisirs et un niveau de vie supérieur, on pouvait espérer que la civilisation serait plus humaine.
Loin de se réjouir du progrès, les jeunes de 1968 ont voulu une vie sans contrainte et dénoncé la société de consommation et le capitalisme. Une réaction conservatrice a tenté de se faire entendre depuis. Ces visions ont engendré bien des désillusions. La soif de croissance n’a pas été étanchée.
La société qui s’annonce va-t-elle trouver un nouveau modèle de croissance grâce aux gains de productivité générés par l’intelligence artificielle ? À quel prix ? Cohen ouvre la perspective d’une société numérique au service de l’homme… à moins que les robots ne remplacent les humains !
Fourastié voyait des signes positifs dans les institutions internationales et les mouvements associatifs… Avec lui, « faisons confiance au long mystère de l’homme ».
Lire la suite : Daniel Cohen...
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Jacqueline Fourastié
Dans Le Grand Espoir du XXe siècle, en 1949, Jean Fourastié prédisait que le progrès technique provoquerait une croissance de la production agricole, qui irait avec une forte augmentation de la production et une forte diminution du nombre d’agriculteurs. La population active se transférerait dans l’industrie (non sans douleur, voir la « dépopulation des campagnes ») ; la production industrielle croîtrait, mais la consommation industrielle ne pouvant être infinie (on souhaite une voiture, puis une plus belle, voire une deuxième, mais pas plus !), alors que le progrès technique est énorme, il y aurait ensuite décroissance de la population active employée dans l’industrie. Par contre, l’appétit de consommation est illimité en ce qui concerne les services, le tertiaire. Une nouvelle civilisation naîtrait, tertiaire ; elle serait sans croissance, puisqu’il n’y a pas de progrès possible de productivité dans les services, mais à haut niveau de vie. Nous avons assisté à cette évolution pendant les Trente Glorieuses, et, depuis, il ne fallait pas s’attendre à une continuation de la croissance.
Deux ouvrages récents consacrés à la croissance s’appuient sur la pensée de Jean Fourastié, ceux de Daniel Cohen et Philippe Herlin.
Lire la suite : Le pouvoir...
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Jacqueline Fourastie
Régis Boulat, maître de Conférences en histoire contemporaine à l'Université de Haute-Alsace et spécialiste de Jean Fourastié, a prononcé une Conférence à la demande d'Alexandre Moatti sur Les Trente Glorieuses. Il s'agit de l'histoire économique de cette période 1945-1975, à laquelle Jean Fourastié a donné ce nom. Régis Boulat met en évidence les progrès de productivité sans précédent alors accomplis ; il souligne entre autres le rôle de Jean Fourastié au sein des organismes nationaux (Commissariat général au Plan, Association Française pour l'accroissement de la productivité…).
Pour écouter la conférence de Régis Boulat, cliquer ici
Lire la suite : Conférence...
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Claude Gormand
Depuis 70 ans, on peut constater un progrès technique sans précédent ; Jean Fourastié l’avait annoncé dans Le grand Espoir. Des étapes ont été réalisées dans tous les secteurs d’une façon constante. En sommes-nous conscients ? Le diaporama de Claude Gormand illustre ces changements qui rappelleront de bons souvenirs et feront redécouvrir des produits pas si anciens. L’agriculture, le commerce, les transports, les communications, la médecine, etc., ont été bouleversés en sept décennies. Les progrès d’un secteur ont permis d’en modifier d’autres et ainsi de nouveaux biens sont apparus. L’ère numérique s’annonce.
Vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien une version de ce diaporama enrichie des commentaires de Claude Gormand, son auteur et l'enregistrer ou l'imprimer
pour faciliter l'impression le diaporama a été proposé par tranches de 10 ans
- Présentation du diaporama années 50
- Présentation du diaporama années 60
- Présentation du diaporama années 70
- Présentation du diaporama années 80
- Présentation du diaporama années 90
- Présentation du diaporama années 2000
Lire la suite : Les 30...
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François Lenglet
Le 6 décembre 2017, à l'occasion de la mort de Johnny Haliday, François Lenglet a évoqué la génération née pendant la période des Trente Glorieuses, et en a donné un raccourci saisissant. Il cite Jean Fourastié qui a donné le nom à cette période
Pour voir l'article sur RTL
Lire la suite : A propos des...
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Hipolytte d'Albis
Dans Le Monde du 29 mars 2017 , Hipolytte d'Albis reprend des thèmes chers à Jean Fourastié ; avec lui, il acte le fait que la génération actuelle a un niveau de vie bien plus élevé que les générations précédentes. Il cite :
On oublie que le sous-titre des Trente glorieuses, le célèbre ouvrage de Jean Fourastié, paru en 1979, était « La révolution invisible ». L’auteur commençait d’ailleurs son livre par la comparaison très éloquente du même village à trente ans d’intervalle. Près de quarante ans après Fourastié, on pourrait reprendre le même procédé pour rendre compte de notre persistante incapacité à percevoir les changements du monde dans lequel nous vivons.
Pour lire l'article du Monde,cliquez ici
Lire la suite : Pour en ...
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Régis Boulat
Le Vendredi 10 février 2017 au séminaire, Les promoteurs d’une idéologie progressiste, les « visionnaires de la modernité » d'Alexandre Moatti, Régis Boulat, de l'université de Haute-Alsace a fait un exposé sur :
Jean Fourastié et Alfred Sauvy, deux visionnaires de la modernité
Notes prises par Claude Gormand
Né en 1898, Alfred Sauvy fait ses études secondaires au Lycée François-Arago à Perpignan, puis au Collège Stanislas de Paris.
Lire la suite : Jean...
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Jean Fourastié
France culture donne dans les "nuits de France Culture" la possibilité de d'entendre des émissions anciennes. Le 7 mars 2017, cette chaîne a retransmis une émission du 27 janvier 1949.
Jean Fourastié ne s'est pas exprimé là aussi clairement que dans le Grand espoir du XXe siècle, qu'il avait rédigé en entier puisqu'il est sorti au premier trimestre 1949 et que l'émission est de janvier 1949 ! Il avait montré que, sous l'influence du progrès technique, la production agricole continuerait à augmenter et qu'il suffirait de moins d'hommes pour produire davantage. La population agricole diminuerait proportionnellement dans la population active, au bénéfice de l'industrie, et celle-ci diminuerait proportionnellement à son tour, pour donner place à une civilisation à prépondérance tertiaire. C'est ce qui s'est produit.
Pour écouter l'émission
Lire la suite : Trop de...
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Jean-Marc Vittori
Dans les Echos du 9 janvier 2017 Jean-Marc Vittori se réfère aux prédictions de Jean Fourastié sur la croissance en France. Jean Fourastié affirmait dans Les Trente Glorieuses (écrites en 1979) (voir sur le site : La fin des temps faciles) que la croissance ne pouvait se poursuivre indéfiniment : "Les temps faciles sont interrompus depuis 1973, et pour une durée assez longue [..].l'Occident ne connaîtra plus, d'ici plusieurs lustres, un progrès économique comparable à celui qu'il vient de vivre pendant ce quart de siècle" Mais en même temps, il montrait comment la France pourrait se situer dans un meilleur rang par rapport aux autres nations si elle surmontait les quatre faiblesses qui sont reprises par Jean-Marc Vittori.
Lire la suite : Les quatre...
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Jacqueline Fourastie
Selon Jean Fourastié, dès 1949, une période « transitoire » s’ouvrait : avec le progrès technique viendrait une forte croissance et l’activité de l’agriculture (primaire) se déplacerait vers l’industrie (secondaire). Ces secteurs saturés, l’activité s’orienterait vers le tertiaire où la productivité est faible et l’appétit de consommation quasi-illimité. La période transitoire terminée, il n’y aurait plus de croissance, mais un niveau de vie élevé.Chercheurs à l’Université de Toulouse, David le Bris et Alain Alcouffe montrent que ce que prévoyait Jean Fourastié est réalisé. Leur passionnant article, Our Current ‘Secular Stagnation’ as Expected by Jean Fourastié, 1949, en lien sur : http://www.fourastie-sauvy.org/reference/etudes-et-temoignages est un résumé excellent et actuel de la pensée économique de Fourastié.
Lire la suite : Un article...
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Claude Gormand
Claude Gormand a effectué un certain nombre de relevés de prix qui figurent dans la rubrique "Statistiques de prix" du présent site. Il livre ses réflexions récentes sur le prix du voyage Paris-Londres et souligne en même temps combien il est difficile de connaître les prix.
En feuilletant le livre de Jean Fourastié, L’Évolution des prix à long terme, on découvre avec étonnement et enthousiasme les tarifs de Paris-Londres en avion de 1919 à 1960.
Cette liaison était considérée comme significative, car, à cette période, le moyen le plus rapide pour traverser la Manche et rejoindre Londres (et inversement) était la ligne aérienne, même si, de 1956 à 1980, un service de la SNCF, « la Flèche d’argent », a relié Paris et Londres en combinant le train (de la gare du Nord à l'aéroport du Touquet et l'avion (vers Londres Gatwick, Southamton ou South end) ; il a concurrencé cette liaison aérienne de 1972 à 1980.
Lire la suite : Le prix réel...
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Johan Rivalland
Johan Rivalland a l'ambition d'aider les jeunes à mieux connaître le passé. Il enseigne le marketing et l'histoire de la pensée économique en BTS et en IUT. Connaître le passé permet d'acquérir des repères, de faire des comparaisons...
Il analyse "D'une France à une autre", le dernier ouvrage économique de Jean Fourastié, qui résume sa pensée et montre l'évolution fulgurante de la France depuis deux ou trois siècles.
Pour lire l'article
Lire la suite : D'une France...
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Jean-Baptiste Noé
Dans l’Opinion du 14 avril 2016, Jean-Baptiste Noé fait un rapide et historique du salariat ; c’est au XVIIIe siècle que la plupart des travailleurs ont cessé de travailler la terre ou d’être artisans indépendants.et sont devenus salariés dans les entreprises qui se créaient. Aujourd’hui le salariat va de nouveau tendre à disparaître ! Les syndicats défendent le salariat et gardent l’idée que le patron détient un profit injuste et qu’il faut l’obliger à verser un salaire décent. Jean-Baptiste Noé fait appel à Jean Fourastié pour montrer que ce qui permet la hausse des salaires et la diminution du temps de travail, et donc l’élévation du niveau de vie, c’est l’augmentation de la productivité qui permet de produire davantage.
Pour lire l’article
Lire la suite : Salariat et...
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Johan Rivalland
En mars 2016, Contrepoints a publié un article du Professeur Johan Rivalland qui présente l’actualité de Jean Fourastié en se basant sur le DVD « Du Grand Espoir aux Trente Glorieuses », dont un extrait figure sur le présent site et qui est en vente au comité Jean Fourastié. Nous remercions Johan Rivalland de nous avoir autorisés à créer un lien avec son article. Nous nous réjouissons que de jeunes professeurs se servent de la pensée de Jean Fourastié pour faire comprendre l'économie à leurs élèves.
Pour lire l'article
Lire la suite : Jean...
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Jacqueline Fourastié
Deux ouvrages ont repris cette expression dans leur titre et traitent de cette période. Un livre très récent : Dominique Lejeune, La France des Trente Glorieuses, 1945-1974, Armand Colin, juin 2015, et un autre plus ancien auquel nous avions déjà fait une place sur le présent site : Une autre histoire des « Trente glorieuses », Modernisation, contestations et pollutions dans la France d’après-guerre, La Découverte, août 2013.
Il s’agit d’ouvrages sérieux et documentés. Dominique Lejeune est professeur d’histoire, docteur ès-lettres ; les contributeurs du second ouvrage, publié avec le concours du CNRS sont pour la plupart des universitaires, chercheurs en histoire. L’un et l’autre livres permettent de connaître davantage la période qui a suivi la guerre de 1939-45 et se lisent avec passion.
Lire la suite : Des livres...
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Jean-Baptiste Noé
Jean-Baptiste Noé a consacré un article dans L'Opinion, le 30 avril 2015, à Jean Fourastié, intitulé : Le capitalisme, facteur de progrès social. Jean Fourastié n'aurait pas signé le titre, car s'il avait écrit "Progrès technique, progrès économique, progrès social" en en tête du Grand Espoir du XXe siècle (1949), il voyait le progrès social comme conséquence générale du progrès économique, avec des transferts de population active - parfois douloureux - qui aboutissent au tertiaire, donc pas tellement au capitalisme qui est caractéristique du secondaire : il n'y a vraiment progrès social que s'il y a des transferts de population active… Mais Jean Fourastié aurait été heureux d'être si bien compris !
Lire l'article : Le capitalisme, facteur de progrès social
Lire la suite : Le...
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Jacqueline Fourastie
Les articles placés sur le présent site vont au-delà de l’usage maintenant courant des mots «Trente glorieuses».Dans le Figaro du 25 novembre 2014, Jean-Pierre Robin montre que la crise n’est pas derrière nous et rappelle que, pour Jean Fourastié, la croissance n’est pas indéfinie. (Pour lire l'article paru dans le Figaro du 25 novembre 2014, cliquez ici) Dans le Monde du 7 juin 2014, David Le Bris analyse remarquablement l’ouvrage de Jean Fourastié et ajoute : « Dès 1949, Jean Fourastié prévoit l’importance mais aussi le caractère transitoire de cette phase de croissance. Les trente glorieuses ne sont qu’un intermède entre deux périodes de stabilité ». (Paru dans Le Monde du 7 juin 2014) Sur la même page du Monde, un article de Pierre Drouin, repris de 1979, prévoyait que les Trente glorieuses seraient suivies de « Trente cagneuses ». Jean-Pierre Robin, après notamment Jacques Marseille, montre que pendant ces années et jusqu’en 2007, le progrès a été seulement plus lent. (Extraits du Monde du 21 mars 1979 parus dans le Monde du 7 juin 2014) Jean Fourastié n’aimait pas la théorie des cycles ; il annonçait, après la croissance, une reprise de la stabilité, avec un niveau de vie élevé. Cette stabilité est-elle en train de s’amorcer ? Approchons-nous d’une situation où la croissance sera faible ou nulle ?
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Jean Pierre Robin
Dans cette chronique du Figaro, Jean-Pierre Robin met en cause la manière dont on parle de « crise ». Il rappelle que Jean Fourastié a nommées « Trente glorieuses » les années de l’après-guerre et qu’il en annonçait la fin, car la croissance ne peut être indéfinie.Pour lui, il est vain d’attendre la fin de la « crise » qui ne fait peut-être que commencer. Rappelons que Jean Fourastié n’était pas adepte de la théorie des cycles, et qu’il annonçait, dès 1949, une période « transitoire » de forte croissance, suivie d’une reprise de la stabilité, avec un niveau de vie bien supérieur. Cette période de stabilité est-elle en train de s’amorcer ?
Pour lire l'article paru dans le Figaro du 25 novembre 2014, cliquez ici
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Albert Merlin
Albert Merlin, vice président de l'institut PRESAGE se demande pourquoi le pessimisme des français ; dans une analyse très fourastienne, il l'attribue au fait que : nos compatriotes pratiquent moins l'observation des faits que la connaissance par oui dire, d'où la persistance d'idées fausse, dont la première, "c'était mieux ailleurs". Pour la contrer, il reprend le texte de Jean Fourastié qui confronte la vie pénible de Marie, née au début du siècle avec celle de Séverine, jeune fille d'aujourd'hui (pour lire le texte de Fourastié, cliquez ici). L'analyse de l'impact ds chocs venus de l'extérieur, et celui des inégalités complètent cet article.
Pour lire l'article, cliquez ici
Paru dans La Croix du 1er juillet 2014
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jean-Pierre Chamoux
En mars 2014, Jean-Pierre Chamoux a publié cette "note de lecture" à propos de l'iconimie, vue par Michel Violle ; il y fait beaucoup d'allusions à Jean Fourastié.
En synthèse, si notre cerveau relayait vraiment notre main pour concevoir et pour conduire la production, nous retrouverions les gains de productivité qui nous manquent pour retrouver la croissance que nous avons perdue depuis la fin des "trente glorieuses", si chères à Fourastié. Je viens d'invoquer une filiation évidente avec Fourastié, non cité par Volle mais dont les œuvres on laissé des traces manifestes . L'effet bénéfique du progrès technique sur le bien-être, cœur de l’œuvre de Fourastié, est ici utilement rappelé.
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