jean fourastie
La thèse de Maxime Izoulet, en préparation, utilise et prolonge la pensée de Jean Fourastie : L’auteur part, comme Jean Fourastié, de l’histoire de la comptabilité et notamment de l’importance de la comptabilité en partie double pour le calcul du profit.
Les recherches comptables de Maxime Izoulet l’ont amené à s’interroger sur le phénomène économique des prix. Il s’intéresse au lien de la comptabilité avec la monnaie et la finance. Il expose son objectif dans une vidéo et il résume l’intérêt de Jean Fourastié pour les prix : « Mais comme on va le voir, il s’y intéressa d’une façon très différente des économistes classiques, parce que ce qu’il voulait comprendre, ce n’était pas l’évolution macroéconomique des prix, mais les raisons profondes de leur variations individuelles. Cette vision est directement issue de sa formation comptable, car ce qui intéresse le comptable est d’abord l’infinie variété des variations des prix, et le mystère de l’origine de ces variations. » Maxime Izoulet souligne l’importance fondamentale de la productivité, infiniment variable avec les produits dans l’un des chapitres de sa future thèse.
Celle-ci s’attachera essentiellement, semble-t-il, à la monnaie et à la valeur ; elle soulignera l’’importance du profit, calculé grâce à la comptabilité à parties doubles. Les fondateurs de la comptabilité du XIVe siècle avaient été les premiers à calculer le profit pour gérer le crédit, origine du capitalisme.