Etudes et témoignages sur Alfred Sauvy
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Gérard François Dumont
Cette recherche précise l’objectif de la méthode scientifique utilisée par Alfred Sauvy (1898-1990), économiste, sociologue et démographe français de renom international, avant d’en analyser les caractéristiques (publié sur CAIRN)
Qu’est-ce qu’une méthode scientifique ? L’exemple d’Alfred Sauvy
This research specifies the objective of the scientific method used by Alfred Sauvy (1898-1990), economist, sociologist and French demographer of international renown, before analyzing its characteristics (Published on CAIRN)
What is a scientific method? The example of Alfred Sauvy
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Gérard François Dumont
Roland Pressat (1923-2020) est un éminent représentant des chercheurs forgés dans « l’esprit Sauvy ». Sens de la rigueur, qualités de plume et goût pour la vulgarisation. Sa contribution à la diffusion de l’analyse démographique fut considérable et de nombreux démographes, à travers tous les continents, lui doivent leur formation, tant par son enseignement, à Paris et à Montréal, que par ses ouvrages. Son innovation pédagogique fut la création de « devoirs » comme apprentissage à la recherche. Homme de passion, il était également collectionneur de gravures, amateur de vins et de cigares (publié sur CAIRN)
Roland Pressat, un démographe éminent de l’équipe d’Alfred Sauvy
Roland Pressat (1923-2020) is an eminent representative of the researchers shaped by the “Sauvy spirit”: a rigorous approach, quality drafting and a taste for popularisation. His contribution to the dissemination of demographic analysis was considerable and many demographers, across the entire world, owe their training to him, both through his teaching, in Paris and Montreal, and through his publications. His pedagogical innovation was the invention of “tasks” as an apprenticeship for research. A man with passionate interests, he was also a collector of etchings, wines and cigars.
Roland Pressat, an eminent demographer in Alfred Sauvy’s team
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Jacques Bichot
Une étude intitulée « Compte de l’enfance », publiée en France par un organisme statistique des ministères sociaux, vise à chiffrer ce que les dispositions fiscales et sociales procurent comme « avantages » aux personnes ayant des enfants à charge. Or cette étude ignore ce que le fait d’élever des enfants apporte à la société dans son ensemble. Une analyse économique objective nécessite d’introduire le concept de capital humain et d’investissement dans le capital humain et de prendre en compte les apports scientifiques d’Alfred Sauvy.
Pour lire l'article publié dans Population et avenir en avril 2020, cliquez ici
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Gérard François Dumont
Très conscient des questions de population, le général de Gaulle crée un Institut, l’Institut national d’études démographiques (INED), et nomme son premier directeur Alfred Sauvy. Ce dernier en fait un lieu de réflexion et un instrument d’action de la politique familiale, au moins durant toute la période de 17 années (1945-1962) où il le dirige.La ligne de l’Ined et de sa revue, créée dès 1946, est ensuite être précisée. Deux engagements de l’Ined doivent particulièrement être présentés, dans la mesure où leur lien avec la politique familiale est étroit. Puis, après avoir rappelé combien la notoriété de l’Ined a répondu au souhait du général de Gaulle, les deux épisodes relatant les deux échanges des années 1950 entre ce dernier et le directeur de l’Ined méritent d’être relatés. En conclusion, l’évolution de l’Ined après le général de Gaulle permet de mieux comprendre la période antérieure (publié sur CAIRN)
De Gaulle et les questions de population. Le Général à l’écoute d’Alfred Sauvy
Very aware of population issues, General de Gaulle created an Institute, the National Institute of Demographic Studies (INED - Institut national d’études démographiques), and appointed its first director, Alfred Sauvy. The latter made it a place for reflection and an instrument of action for family policy, at least during the 17-year period (1945-1962) in which he directed it.We also look more closely at the line adopted by INED and its journal, which was launched as early as 1946; two of its commitments are of particular relevance, in view of their close links with family policy considerations. We will then recall how the reputation of INED fulfilled General de Gaulle’s expectations, and relate two episodes of exchanges between de Gaulle and Sauvy, in the 1950s. Finally, an evocation of the evolution of INED after de Gaulle will help better understand the previous period (published on CAIRN)
De Gaulle and population issues. The General listening to Alfred Sauvy
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Hugues de Jouvenel
Je viens de relire l’excellent texte d’Alfred Sauvy intitulé « Démographie et refus de voir [1] », qui dénonce d’une manière fort intéressante notre propension à ignorer ce qui nous dérange et montre comment nous cherchons à nous rassurer, par exemple en accordant aux « cycles imaginaires » une con!ance excessive. Et parmi les phénomènes auxquels ses contemporains étaient, à ses yeux, aveugles, il citait le vieillissement démographique alors, écrivait-il, que « c’est le phénomène le plussûr, le plus ancien, le plus facile à mesurer » et, dans une certaine mesure, à prévoir.
pour lire l'article paru dans la revue Futuribles le 26 février 2018
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Gérard François Dumont
L’annonce par l’Insee de la chute des naissances en France en 2017 - sa fécondité est tombée à 1,88 enfant par femme pour la France entière et à 1,85 pour la France métropolitaine, soit davantage en dessous du taux de renouvellement des générations - a provoqué une floraison d’articles, faisant référence à Alfred Sauvy et posant la question de savoir si l’évolution de la politique familiale constatée depuis quelques années est la cause de cette chute ?
Il est vrai qu’Alfred Sauvy a joué un rôle majeur, en 1939 comme à la Libération, dans la définition et la mise en place de la politique familiale française.
Lire la suite : La chute des...
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Une étude de Michel Tardieu
S'il y a un sujet toujours très central dans la vie française, et plus généralement dans le monde, c'est bien celui de l'automobile.
Dans son livre Les 4 roues de la fortune, publié en 1968 chez Flammarion, Alfred Sauvy parlait de l'automobile comme d'une grande souveraine par comparaison à la bicyclette qui n'était que la petite reine.
50 ans plus tard, le sujet de l'automobile et des passions qu'il suscite est toujours central.
Alfred Sauvy a fustigé dans son étude le refus de voir la réalité autour de l'automobile telle qu'elle était, sans passion, sans préjugé personnel, tel l'entomologiste qui étudie les insectes pour les examiner tels qu'ils sont. Et il en retire évidemment des données qui soulignent les mauvais choix faits par et pour l'industrie automobile et les transports en évaluant mal et en sous estimant le coût réel pour la collectivité des choix du tout routier au détriment du transport par rail pour les individus et du ferroutage pour les marchandises. Il reconnaît les progrès techniques immenses que permet l’industrie automobile dans tous les domaines, moteurs, pétrole, routes, pneumatiques, mais éclaire avec objectivité toutes les difficultés préoccupantes du développement irrationnel de l'automobile résultant de la fascination qu'elle a toujours exercée.
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Jean-Pierre Baux
Des recommandations dont certaines sont toujours d’une pleine actualité
Nos remerciements chaleureux vont à nouveau à notre adhérente, Marie-Michelle Bataille, par ailleurs secrétaire de l’Association des Catalans de Paris et membre honoraire du Conseil économique, social et environnemental, qui nous a permis de découvrir la richesse des textes présentés par Alfred Sauvy au Conseil économique et social.
Rappelons que l’activité d’Alfred Sauvy au Conseil économique est occultée par l’importance des postes qu’il occupe pendant sa présence au Conseil (1947- 1974) et par le nombre et la variété des ouvrages qu’il publie simultanément. Le 24 mars 1954, Alfred Sauvy, présente, au nom du Conseil économique, un rapport sur les constructions scolaires de l’enseignement du premier degré, question dont le Conseil économique s’est saisi lui-même par une résolution du 9 février 1954 en application de l’article 1er de sa loi organique du 20 mars 1951 et de son règlement intérieur.
Publié dans la lettre de l'association Alfred Sauvy n°6 - mars 2018
Pour lire l'intégralité de l'article, cliquez ici
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Blog du cercle des économistes
Voici un article riche et utile. Rappeler d’une part les méfaits de la démagogie et de la malhonnêteté intellectuelle, d’autre part faire toucher du doigt la non-connaissance abyssale de l’économie par les dirigeants et les medias et enfin remettre en mémoire les enseignements d’Alfred Sauvy, tels sont les grands mérites de cet article. Il faut lire et relire ces pages puis se replonger, notamment, dans L’économie du diable et Mythologie de notre temps cités par l’auteur.Pour lire l'article, cliquez ici
Lire la suite : La tragique...
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Nos remerciements chaleureux vont à notre adhérente, Marie-Michelle Bataille, par ailleurs secrétaire de l’Association des Catalans de Paris et membre honoraire du Conseil économique, social et environnemental, qui nous a permis de découvrir les textes présentés ci-dessous.L’accent a été mis dans cet article sur le sujet majeur du revenu national, mais Alfred Sauvy a également présenté en 1954 deux rapports sur des sujets relatifs à l’enseignement public. Ces deux textes sont d’une grande richesse et l’apport du maître y est si évident et important qu’ils méritent que l’on y consacre un second dossier à paraitre dans la lettre n°6 qui clôturera l’étude consacrée à “Sauvy au Conseil économique“ (extrait de la lettre aux adhérents n°5 de décembre 2016).
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Collège de France
L’économiste Edmond Malinvaud est mort samedi 7 mars à Paris. Il était âgé de 91 ans. Professeur au Collège de France,
ce chercheur dirigea l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de 1974 à 1987, mettant en place des méthodes de modélisation qui inspirent encore aujourd’hui le travail des statisticiens français.Dans cet hommage à Alfred Sauvy, il souligne que sa grande cause fut la lutte contre le Malthusianisme, lui qui plaçait le souci de l'emploi avant tout autre ; son attachement à l'observation des faits et la volonté de participer à la formation économique des français le rapprochaient de Jean Fourastié.
Pour lire l'hommage de Malinvaud à Alfred Sauvy, cliquez ici
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Michel Tardieu
Alfred Sauvy était souvent considéré comme apolitique, mais il avait un penchant socialiste, un socialisme pragmatique, pas du tout idéologique, plutôt tendance mendésiste ou rocardienne. Il évoque un « socialisme en liberté », un socialisme de lumière qui ne tombe pas dans les dogmes et fasse appel au courage et évite la peur, car "c'est la peur de voir, la peur des faits,peur de la réflexion, peur des autres, peur de soi qui empêche tout." (Le socialisme en liberté, Denoël, 1970, page 406).
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Gérard François Dumont
Durant toute sa vie politique, le rédacteur de la Constitution de 1958 aura combattu le risque d'affaiblissement démographique
Pour lire l'article paru dans le n° 180 de la revue Espoir de l'été 2015, cliquez ici
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André Parant
Comme le montre ici Alain Parant, en reprenant les analyses publiées il y a près de 40 ans par l’économiste et démographe français Alfred Sauvy, il est relativement aisé de déterminer le coût d’une vie humaine et d’en apprécier l’opportunité ou la « rentabilité » à différents âge (ce selon que l’on se trouve dans une économie stationnaire ou en croissance).
Et s’il est plus difficile ou moins « politiquement correct » d’en déterminer la valeur, cette valeur existe de facto selon Alfred Sauvy, de par le traitement socio-économique qui est prodigué aux hommes à différentes périodes de leur vie, mais ne repose pas toujours sur les bons critères d’évaluation.
Publié dans la revue Futuribles, n°404, janvier-février 2015
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Pierre Lepinoy
En 1975, deux ans après le premier choc pétrolier et la fin des trente glorieuses, Alfred Sauvy, économiste, démographe, sociologue, professeur au Collège de France, dénonçait dans son livre « L’Economie du Diable » les contresens économiques qu’il sentait de plus en plus menaçants. Face à un nouvel environnement inconnu, et notamment à la montée du chômage, les Français inquiets, et les gouvernements de tous bords désemparés, étaient des proies faciles pour les marchands de solutions illusoires.
Lire la suite : Alfred...
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Gérard François Dumont
L’Institut national d’études démographiques a été, selon le souhait du général De Gaulle, un lieu de réflexion et un instrument d’action de la politique familiale, au moins durant toute la période de 17 années (1945-1962) où son directeur a été Alfred Sauvy.
Lire la suite : Le général...
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Gérard François Dumont
Les gouvernements comme les entreprises ne peuvent se permettre de méconnaître les évolutions démographiques" explique le recteur Gérard-François Dumont. Géographe, professeur à Paris-IV-Sorbonne, auteur de très nombreuses publications, il aime rappeler qu’il existe des interactions permanentes entre les populations en constante évolution et les configurations géopolitiques. D’où la nécessité d’embrasser les problématiques dans leur globalité, en faisant se croiser les savoirs....
Lire la suite : Géopolitique...
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Gérard François Dumont
Le diagnostic de la France, à l’heure où débute un nouveau quinquennat présidentiel, n’indique pas un pays en santé éclatante. Ses atouts, qu’il s’agisse de la diversité de ses territoires ou de ses multiples innovateurs locaux, sont souvent méconnus, mésestimés, voire même parfois jugés négativement. Ses handicaps sont connus, qu’il s’agisse de l’illettrisme, du taux de chômage, de l’endettement ou du manque d’entreprises intermédiaires. Dans ce contexte, quelle pensée peut nous aider à mieux comprendre le présent et œuvrer pour l’avenir ? Une approche humaniste inspirée des travaux d’Alfred Sauvy ne serait-elle pas utile ?
Population et avenir. N° 708. Mai-juin 2012
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Gérard François Dumont
Un mouvement immense et méconnu (le vieillissement de la population), suivi d’un commentaire deGérard-François Dumont « Un texte d’Alfred Sauvy datant d’un quart de siècle :toujours une source de stimulation scientifique », Sciences & Devenir - Les Cahiers du MURS (Mouvement universel de la responsabilité scientifique), n° 56, 2008
En 1983, Alfred Sauvy présente son analyse du vieillissement de la population en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un « mouvement immense et méconnu ». Un quart de siècle plus tard, Gérard-François Dumont souligne toute l’importance de ce texte qui illustre en outre la méthode scientifique d’Alfred Sauvy.
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Gérard François Dumont
L’héritage d’Alfred Sauvy peut se résumer à une méthode scientifique mise auservice d’un fond qui se veut pédagogique et stimulant. Le texte de sa conférence sur le vieillissement prononcée le 8 décembre 1983 à Tunis1, par un Alfred Sauvy qui a alors 85 ans, en est la parfaite illustration.
Paru dans Sciences et devenir N°56. 2008
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Gérard François Dumont
Dès les années 1930, Alfred Sauwy choisit comme titre d'une chronique une formule correspondant à la vocation de sa vie : " De la lumière" . La philosophie d'Alfred Sauvy est donc déjà arrêtée : De la lumière devrait être, dans une démocratie bien ordonnée le mot d'ordre de tous les partis, de droite ou de gauche. La lecture des différentes publications d'Alfred Sauvy met en évidence le caractère très précoce de la méthode implicite qu'il pratique
L'écho de Stan. Nov 2008
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Gérard François Dumont
Chacun a le besoin de connaître l'état et les évolutions des populations des territoires où il vit, où il exerce ses responsabilités. Et, en outre, comprendre les changements qui modifient les territoires. C’est pourquoi « La connaissance est la liberté de l’homme. La refuser serait renoncer à être. »
Population et avenir. N° 654. Septembre-Octobre 2001
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Gérard François Dumont
Tous ceux qui ont bénéficié de l'amitié d'Alfred Sauvy, qui aurait eu cent ans en 1998, savent que ses bulletins de vote étaient favorables aux candidats socialistes ou sociaux-démocrates. Enfant de la France profonde, sa simplicité l'éloignait de la suffisance d'une certaine bourgeoisie1 qui votait essentiellement à droite avant l'essor de ce qu'il est convenu d'appeler de façon péjorative "la gauche caviar".
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Gérard François Dumont
La grande originalité de la pensée d'Alfred Sauvy est le refus de la théorie. Il s'en méfie comme de la peste, considérant que la seule démarche scientifique objective repose sur cette réalité : les faits sont têtus. C’est pourquoi il rejette un socialisme doctrinaire et prône un « socialisme en liberté ».
Paru dans Panoramiques, n° 36, 4 ème trimestre 1998
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Revue Population
Numéro spécial de la revue Population parue en novembre-décembre 1992
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CEPED
Les faits démographiques mondiaux connaissent une évolution divergente entre un Nord, caractérisé par une uniformisation croissante et un Sud où les situations se différencient de plus en plus. Dans ce contexte, émergent dix problèmes de population majeurs pour les années à venir:
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Jacqueline Hecht
Alfred Sauvy, le maitre que nous avons perdu
Journées de l'INED à la mémoire d'Alfred Sauvy le 14-15 janvier 1991
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Gérard François Dumont
Bien qu'il soit conforme à la réalité, le titre ci-dessus ne plairait pas à Alfred Sauvy, dont la simplicité et la modestie lui faisait écarter le terme de maître (1990)
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Gérard François Dumont
Montalba-le-Chateau, Pyrénées-Orientales, 23 août 1979. Dans cette maison à plusieurs niveaux, accrochée à une rude colline, Alfred et Marthe Sauvy m'accueillent avec ma famille et un couple ami. En sauvant cette demeure de la ruine, ils ont encouragé d'autres personnes à faire de même, et le village de Montalba-le-Château est revenu à la vie. Car Alfred Sauvy n'a jamais oublié ses racines catalanes (1990).
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François de Closets
Que mes bons maitres me pardonnent. Je n'ai retenu de toutes mes études universitaires qu'un seul cours : celui qu'Alfred Sauvy professait à Sciences -po. le magicien Sauvy démontait pour nous les pièges du jeu social et nous ramenait sans cette au réel. Il n'enseignait pas un savoir mais une sagesse. Comment oublier une telle leçon ! Sans que j'en eusse conscience, il me fit découvrir les plus rares disciplines intellectuelles : le respect des faits, l'indépendance d'esprit.
Paru dans le numéro spécial de la revue population et avenir : Au revoir M Sauvy, septembre-octobre 1990
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catherine cyrot
Dire qu'Alfred Sauvy a marqué notre siècle serait peu : il est sans doute l'un de ces grands esprits dont on ne prend pas la mesure immédiatement. Depuis les années 30, son influence rayonne sur la vie intellectuelle, scientifique, sociale et politique française.
Son histoire personnelle se confond avec le combat pour la vie et la natalité. A ce titre, il est difficile de ne pas effectuer un parallèle avec la mission que s'est don née !'Alliance Nationale Population et Avenir. Aussi est-il opportun que notre revue lui consacre un numéro spécial.
Paru dans le Numéro spécial de la revue Population et avenir, n°591 de décembre 1988
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catherine cyrot
Nous l'avons brièvement signalé dans notre précédent numéro : Alfred Sauvy a reçu en mai dernier , le grand prix de l'Académie des sciences morales et politiques, distinction couronnant l 'ensemble de son œuvre.Une œuvre qui méritait bien, en effet, cet hommage, et qui, si elle touchait plus largement l'opinion, éviterait les déboires que coûtent tôt ou tard les illusions. La réalité n'interdit pas l'espoir, simplement elle le subordonne à l'effort. Tout au long d'une carrière commencée dans les années trente , comme statisticien au ministère des Finances , et au cours de laquelle il a notamment fondé et dirigé l'l.N.E.D ., Alfred Sauvy a écrit quantité d'articles et une quarantaine de livres : Richesse et population..., Mondes en marche..., en passant par ... Humour et politique.Pour évoquer cette œuvre si diverse, nous avons sollicité plusieurs points de vue. Regards d'hommes qui ont travaillé auprès de lui et beaucoup fréquenté ses écrits. Ainsi nous associons-nous à l'hommage aujourd'hui rendu, tant à l 'homme qu'à l'œuvre. Avec les témoignages : L'informateur par Michel Louis Levy, Un prince de la logique par Pierre Longone, Le vieillissement et son prophète par Pierre Paillat
Paru dans la revue Projecteur en aout 1984
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Etudes et témoignages sur Jean Fourastié
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Alain et Christiane Alcouffe
Cet article publié par Alain et Christiane Alcouffe dans "Real advances in neo-schumpeterians economics" rappelle les analyses de Fourastié au moment ou on sortait de la crise financière de 2008.
Pour lire l'article, cliquez ici
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Régis Boulat
Lors du séminaire de Toulouse, Régis Boulat a décrit le long combat de Jean Fourastié pour faire reconnaître la légitimité d’une économie concrète. « Quand je parle de science économique, je ne veux pas parler de généralités, de principes, de définitions, de théories plus ou moins intellectuelles, non ! Je parle de l’analyse de la réalité courante, des faits que nous rencontrons ou rencontrerons constamment, vous et moi, dans la rue, à l’usine, au bureau, dans les magasins », disait Jean Fourastié. C’est à partir de faits, d’archives concrètes, d’observations, qu’il a démontré l’influence du progrès technique sur l’ensemble de la vie économique, population active, évolution des prix, élévation du niveau de vie, transformation du genre de vie, évolution qui serait suivie d’une stagnation séculaire. Toute sa vie, Jean Fourastié a été à contre-courant de la science économique classique. Le combat n’est pas terminé ! La communication : « Il ne peut y avoir de science que par la mesure », est sur le site http://www.fourastie-sauvy.org/71-actualite/349-toulouse.
Lire la suite : L'intervention...
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Jacqueline Fourastie
C’est seulement depuis le début du XIXe siècle que le prix du blé est devenu à peu près stable. Jusque-là, au gré du climat, il pouvait varier du simple au quadruple en un an, provoquant famines (encore en 1709 !) et disettes (exemple mémorable en 1789). À la fin du XIXe siècle, la nourriture du Français moyen devient plus régulière et variée, et même, progressivement, comporte de la viande. On ne peut consommer que ce qui est produit et, par exemple, Jean Fourastié attribuait le marasme économique de la fin des années trente - et la supériorité industrielle de l’Allemagne, cause fondamentale de la guerre, - à la diminution trop rapide de la durée du travail, donc de la production industrielle.
Le livre peu connu de Jean Fourastié, Machinisme et Bien-être, paru en 1951, explique sa pensée, développée dans ses ouvrages comme Le Grand espoir du XXe siècle. Avec de nombreuses références à des récits et statistiques anciens et des études récentes, remontant au XVIIIe siècle et auparavant, il relate l’histoire de la France et du monde, non celle des rois et des guerres, mais celle des famines, du temps de travail, de la condition des travailleurs, de leur niveau de vie et de leur genre de vie… Pour lire le texte intégral en français et en anglais, cliquez ici
Nous avons la joie de mettre ce livre à disposition dans sa version française de 1951 et dans sa remarquable traduction faite et adaptée par Theodore Caplow en 1960 : The causes of Wealth, grâce à l’aide efficace d’Alain Alcouffe, professeur émérite de Sciences économiques de l’Université Toulouse 1-Capitole,
Lire la suite : Machinisme...
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Comité Jean Fourastié
Aussitôt après le décès de Jean Fourastié, son collègue et ami, Pierre Petauton, Professeur au CNAM, a écrit un article dans la revue Risques – Les cahiers de l’Assurance (n° 2, octobre 1990) pour rappeler que Jean Fourastié a commencé sa carrière dans les assurances et qu’il a y joué un rôle-clé, notamment dans l’élaboration du plan comptable des assurances, le premier plan comptable français. Il note que Jean Fourastié choisissait librement les thèmes de ses cours, sans s’astreindre à un programme fixe.
Pour lire l'article, cliquez ici
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Jean Pierre Chamoux
Ce qu’il y a de fondamental dans la période transitoire, ce n’est pas tellement que le progrès technique engendre des perturbations [...] c’est surtout qu’il dépayse constamment l’individu. Jean Fourastié : Le Grand espoir du XXe siècle
Portée par une technologie conquérante, celle des ordinateurs et des réseaux, la disruption numérique s’infiltre partout ; le moment est donc venu d’intégrer dans l’économie politique cette nouvelle économie. Sa richesse n’est plus seulement constituée par des choses mais par des abstractions comme des données numériques et des procédures de calcul. [...] Joseph Schumpeter présenta la disruption comme une caractéristique du capitalisme. Elle expliquait Les Trente Glorieuses et la reconstruction de l’industrie en Europe occidentale et au Japon au lendemain du second conflit mondial. Elle rend compte aujourd’hui du chamboulement qu’induisent l’Internet et les opérateurs du réseau des réseaux. [...]
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Johan Rivalland
Edmund Phelps, le prix Nobel d’économie 2006 s’interroge, dans ce passionnant ouvrage, sur ce qui peut expliquer le développement inédit d’une forte croissance au XIXe siècle, ayant mené à de fortes hausses de salaires et de l’emploi et une amélioration très nette des conditions de vie…
Et surtout, dans la parfaite lignée des questionnements actuels des économistes, il se demande ce qui peut expliquer que l’élan puissant vers cette prospérité se soit progressivement tari au cours du XXe siècle. Ce qui lui permet d’explorer les voies permettant d’y remédier.
Une démarche d’explication du réel que l’on retrouve chez d’autres esprits brillants et non conformistes, à l’instar de Jean Fourastié en France, dont nous avons eu l’occasion de présenter brièvement l’approche très méticuleuse basée sur l’observation et les séries statistiques plutôt que sur les préjugés. Une vision à la fois rétrospective et prospective, qui permet de mieux prendre la mesure du réel et des mentalités humaines. Et qui, par le jeu des transformations économiques et sociétales radicales qu’a connues notre pays, aboutit finalement à ce que l’homme, avec sa relative richesse matérielle, se trouve désemparé sur le plan moral, n’ayant plus de représentation du monde, ni de sa dimension tragique.
Pour lire l'article dans la revue Contrepoint, cliquez ici
Un état d’esprit à même de venir expliquer l’état dans lequel se trouve aujourd’hui notre pays, tel que le dresse de manière intéressante l'article récent de Jean-Marc Vittori que je cite, dont je vous invite au moins à visionner la courte vidéo.
Lire la suite : La...
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David Le Bris, Alain Alcouffe
Plusieurs articles du Monde et du Figaro ont fait état, dans les années 2014 et 2015 des prévisions de Jean Fourastié sur la croissance. Jean Fourastié prévoyait, dès 1949, une période « transitoire » où le progrès technique engendrerait une forte croissance et le déplacement de l’activité de l’agriculture (primaire) vers l’industrie (secondaire), puis une saturation de la consommation dans ces deux secteurs et un report vers le tertiaire où la productivité est fable ou nulle et l’appétit de consommation quasi-illimité : il n’y aurait plus alors de croissance.
Voici le travail de recherche de deux chercheurs de l’Université de Toulouse, David le Bris et Alain Alcouffe qui montrent que ce que prévoyait Jean Fourastié en 1949 se trouve réalisé (avec une réserve : Jean Fourastié pensait que les déplacements de population active pourraient se faire presque sans chômage !)
Pour lire l'article
Lire la suite : Our Current...
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Jean Cazeneuve, membre de l'Institut
Au lendemain du décès de Jean Fourastié, voici ce qu’écrivit Jean Cazeneuve (Le Figaro, 28 juillet 1990).
L'économiste, philosophe et sociologue Jean Fourastié est décédé le 25 Juillet dans le Lot à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Ses obsèques ont eu lieu hier, dans la plus stricte intimité.
Né le 15 avril 1907 à Saint-Bénin dans la Nièvre, Jean Fourastié était membre de l'Institut, où il fut élu en 1968 à l'Académie des sciences morales et politiques, assemblée prestigieuse qu'il présida à son tour en 1979. De 1966 à 1982, il avait régulièrement entretenu les lecteurs du Figaro sur l'avenir économique de la France et son dernier article qu'il avait daté de l'an 2008 offrait une analyse des premiers mois du septennat de François Mitterrand, tels que les historiens les décriront dans un quart de siècle.
Lire la suite : L'économiste...
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Jean Marc Daniel
Dans le Monde du 14 juin 2004, Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP-EAP, avait profité d’un rapport du Conseil d’Analyse Économique pour montrer l’actualité de Jean Fourastié.
LE CONSEIL D'ANALYSE ÉCONOMIQUE vient d'adopter les conclusions d'un rapport intitulé « Croissance et productivité », unanimement salué pour sa qualité. Un des mérites de ce rapport est de rappeler que la croissance économique repose fondamentalement sur la mobilisation du travail et sur l'amélioration de son efficacité par le progrès technique, ce que l'on appelle l'augmentation de la productivité. Ce constat, d'autres l'avaient fait avant lui, notamment Jean Fourastié.
Lire la suite : Jean...
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Béatrice Bazil
Dans le Figaro du 23 novembre 1994, Béatrice Bazil a présenté Jean Fourastié entre deux mondes, le livre posthume de Jean Fourastié, auquel elle avait collaboré. Elle avait auparavant écrit avec Jean Fourastié deux ouvrages : Pourquoi les prix baissent et Le jardin du voisin.
« Dès les environs de 1940, j'avais ma ligne de recherche, que je pense innée : la condition humaine (…) Je découvrais I’information existante au hasard des circonstances familiales et professionnelles ».
Lire la suite : L'inventeur...
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Pierre Drouin
JEAN FOURASTIÉ ENTRE DEUX MONDES : Mémoires en forme de dialogue avec sa fille Jacqueline
Dans Le Monde du 25 novembre 1994, Pierre Drouin annonçait ainsi le livre de Mémoires :
Les «trente glorieuses ». Elles sont passées sous ce panache dans le langage courant, ces années d'après-guerre qui ont brillé d'un rare éclat économique. Peu de ceux qui évoquent cette croissance à toute vapeur de la France savent que c'était là le titre d'un livre de Jean Fourastié, édité en 1979 (Fayard). Les connaisseurs citeront aussi de mémoire Le Grand Espoir du vingtième siècle (PUF), Machinisme et bien-être (éd. de Minuit), et les Quarante Mille Heures (Gonthier-Laffont). Or, cet auteur, disparu en 1990, a publié une cinquantaine de livres. Il a laissé une trace profonde non seulement dans la pensée économique, mais dans l'histoire du Plan français, à Sciences-Po, à l'École pratique des hautes études, au Conservatoire national des arts et métiers où il enseigna.
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David Le Bris
Depuis quarante ans, nos gouvernements successifs rêvent de renouer avec la croissance des « trente glorieuses » (1945-1973), tel un âge d’or inlassablement évoqué. Jean Fourastié (1907-1990) a forgé ce terme dans un livre publié il y a tout juste trente-cinq ans, intitulé Les Trente Glorieuses ou la Révolution invisible (Fayard, 1979), pour désigner le progrès accompli sans heurt qu’il oppose aux vaines agitations politiques telles les Trois Glorieuses journées de juillet 1830. L’économiste dénonce « l’idée dominante que c’est par la revendication que le peuple obtient le progrès social, lequel serait arraché à une minorité qui en jouissait abusivement ». Paru dans Le Monde du 7 juin 2014
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Pierre Drouin
« Le Monde » a publié à sa parution, en 1979, une critique de l’ouvrage de Jean Fourastié, Les Trente glorieuses ou la Révolution invisible.
Le journal Le Monde l'a publié à la suite de l'article de David Le Bris ci-dessus. L'ouvrage de Jacques Marseille, La guerre des deux France, prix Jean Fourastié 2005, affirmait que les trente années qui ont suivi les "trente glorieuses" ont également été glorieuses ; elles ont permis une forte élévation du niveau de vie en France.
Extraits du Monde du 21 mars 1979 parus dans le Monde du 7 juin 2014
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Benoit Pellistrandi
Dans son dernier ouvrage (31 octobre 2013), Histoire de l’Espagne, des guerres napoléoniennes à nos jours (Perrin), Benoît Pellistrandi, spécialiste reconnu, rend hommage à Jean Fourastié et annonce que l’Espagne a eu ses Trente Glorieuses, plus tard que la France, mais aussi réellement. Nous citons quelques passages de ce livre.
Si cet aspect de l'Espagne contemporaine est sans doute l'un des plus passionnants parce qu'il mobilise la mémoire, le discours et les symboles, se concentrer uniquement sur lui reste dangereusement réducteur. Car après 1939, l'Espagne ne s'est pas figée. Elle a emprunté une voie différente de celle qu'avaient pensée et espérée les républicains et les progressistes.
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Christophe Bonneuil, Céline Plessis, Sezin Topcu
Croissance et progrès scientifiques ont alimenté la prospérité de la France entre 1945 et 1975. Les Trente Glorieuses apparaissent comme un mythe indéboulonnable. Ce modèle de société industrielle et technologique permet le développement de la civilisation des loisirs et de la consommation. Des politiciens de gauche et d’extrême gauche aux intellectuels, un regard émerveillé est porté sur ce modèle fordiste de production industrielle et de consommation de masse.
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Régis Boulat
« Jean Fourastié, la productivité et la modernisation de la France dans les années cinquante »,
Paru dans Gestion et finances publiques, n°3-4, mars-avril 2010, p.250-254.
(pdf demandé à R Boulat)
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Jean Louis Harouel
Les quarante mille heures est un ouvrage de Jean Fourastié, paru en 1965, et rédité en 2007 aux éditions de l'Aube avec une préface de Jean-Louis Harouel reproduite ici.
Les 40 000 Heures ont quarante ans. Pour autant, ce livre reste d'une étonnante jeunesse. I1 est plus que jamais d'actualité, tant les problèmes qu'il pose sont actuels: durée du travail, niveau de vie et genre de vie, mutations de la condition humaine sous l'effet du progrès technique, conséquences de celui-ci sur le cadre de vie, sur l'environnement, etc.
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Jean Louis Harouel
Evoquant l'année 1946 où il était en train de créer le Commissariat au Plan, Jean Monnet rapporte dans ses Mémoires : « Je ne rencontrai pas à Paris, à l'exception de Sauvy et de Fourastié, d'hommes capables de prendre une vue d'ensemble de la situation économique française. »
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catherine cyrot
- Le «modèle français» a-t-il jamais réellement existé, ne serait-il pas plutôt le mirage de notre propre nostalgie ? En ces temps de doute et de déréliction, voici une réponse simple et forte : les Trente Glorieuses.
Paru dans le Figaro du 28 novembre 2005
Ses prévisions s'étant réalisées sont devenues des évidences... par Gérard MOATTI
Paru dans les Echos du 15 décembre 2005
- Une pensée économique à redécouvrir d'urgence par Jean Louis Harouel,
Paru dans le Figaro du 10 janvier 2006
- Jean Fourastié, l'arpenteur de l'économie réelle par Albert Merlin.
Paru dans les Echos du 24 novembre 2007
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Jacques Bolo
Le livre de Jean Fourastié : Les Trente glorieuses ou La révolution invisible de 1946 à 1975 (ed. Fayard, Paris, 1979. Réédition : coll. « Pluriel », Le Livre de poche, 1980, 288 p.) montre la réalisation de la fin de la précarité économique dans la période de l'Après-guerre. Sa démarche restitue la réalité économique derrière les statistiques sur une base de comparatisme historique. Devant le désenchantement qui persiste, Fourastié cèdera lui-même à un inégalitarisme qui annonce les dérives actuelles de l'économie financière, et qui peut expliquer l'absence de postérité que méritait pourtant son approche empirique méthodologiquement essentielle.
Paru dans dans la revue Exergue en juillet 2011
Pour lire la réponse de Jacqueline Fourastié
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Régis Boulat
Qui ne connait pas Jean Fourastié, auteur de la formule des “Trente Glorieuses” et de plusieurs essais économiques grand public qui, en décrivant les mécanismes économiques de long terme, ont dévoilé aux Français le sens et la portée des transformations que leur pays connait après la guerre ?
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Régis Boulat
« La via europea alla produtività : Jean Fourastié tra piano Monnet e piano Marshall 1945-1953 »,
Imprese e Storia, n°39, 2010, p. 9-39. Pour en savoir plus
Lire la suite : The european...
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Albert Merlin
Albert Merlin, Vice-Président de l'institut Presaje, a publié dans Les Échos du 29 juillet 2010 un article qui montre que la productivité, dont Jean Fourastié annonçait les conséquences, est toujours d’actualité.
Face à la crise, les idées ne manquent pas. Mais où sont passés les concepts de base, parmi lesquels celui de productivité ? Le terme même figure-t-il au nombre des mots doux que s'échangent Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ? Pourtant, la productivité reste notre sève, seule capable d'enclencher la création de richesses et, par là, d'assurer durablement l'équilibre de nos finances. Qui s'y intéresse ? Sûrement pas les instituts de sondage, et les médias pas davantage. Il y a quelques exceptions : Strauss-Kahn dans les cercles politiques, Michel Aglietta dans le monde des experts, plus quelques non-conformistes. Mais il n'y a pas foule.
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Benoît Meyronin
Benoît Meyronin, professeur à l’Ecole de management de Grenoble et directeur R&D de l'Académie du service (groupe Accor) a saisi l’occasion de la délocalisation de la production de la Clio pour retrouver comment Jean Fourastié prévoyait, depuis 1949, l’évolution de l’emploi vers le tertiaire. Paru dans La tribune, le 20 janvier 2010.
Mercredi 13 janvier 2010, les journaux se sont fait l'écho d'un projet de délocalisation en Turquie de la production de la Clio IV. Le numéro deux de Renault a été "convoqué" par le ministre de l'Industrie, sommé de s'expliquer et, surtout, de faire marche arrière. Samedi, au tour du président de l'alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn d'être reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. Et voilà reparti le vieux débat sur les délocalisations et la désindustrialisation de la France, etc. En ces heures troublées, dans un pays qui compte déjà plus de 75% de ses emplois dans les secteurs relevant du tertiaire, une relecture de Jean Fourastié semble s'imposer.
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Comité Jean Fourastié
Préparé à l’occasion du centenaire de la naissance de Jean Fourastié, cet ouvrage démontre que la méthode qu’il employait reste d’actualité. Les auteurs s’adressent à tous ceux qui cherchent comment tirer parti du progrès technique pour sortir de la stagnation économique et du chômage. Ils donnent des pistes concrètes pour retrouver de la croissance, améliorer le pouvoir d’achat, les revenus et l’emploi
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Régis Boulat
À partir de 1945, alors qu'il s'agit de reconstruire et de moderniser l'économie afin de rattraper les hauts niveaux de vie américains, la notion de productivité s'impose comme le nouveau mètre-étalon de la puissance française. Cette consécration est le fruit d'un long processus qui a associé plusieurs groupes d'acteurs aux préoccupations différentes. Après avoir guidé l'action des ingénieurs et des patrons de l'entre-deux-guerres et fait l'objet de réflexions théoriques de la part de statisticiens et d'économistes pendant l'Occupation, la productivité devient un discours mobilisateur grâce au « Bataillon Sacré de la productivité » animé par Jean Fourastié.
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Philippe Arnaud
On lui doit l'expression les « trente glorieuses ». Rien qu'à ce titre, Jean Fourastié (1907-1990) a sa place au Panthéon des économistes. Cette anthologie, publiée en vue de la célébration de son centenaire en 2007, rassemble des extraits de ses principaux ouvrages, parmi lesquels Les Trente Glorieuses ou la révolution invisible de 1946 à 1975 (Fayard, 1979), Machinisme et bien-être (Minuit, 1969), La Civilisation de 1960 (PUF, coll. « Que sais-je ? », 1974), ou encore Pourquoi les prix baissent ? (Hachette, coll. « Pluriel », 1984), dont certains ne sont plus disponibles en librairie.
Paru dans le journal Le Monde du 22 novembre 2005
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